Souvent, le ou la sportif(ve) ignore inconsciemment que plusieurs aspects de sa vie ont une répercussion décisive sur sa performance sportive. À cet égard, l’alimentation est un des facteurs qui influence le plus le domaine sportif. Non seulement parce qu’il s’agit de trouver une alimentation qui nous apporte les meilleurs nutriments pour améliorer la performance, mais parce que la manière de nous alimenter conditionnera l’état de notre tube digestif, surtout celui de notre microbiote.

Dans le tube digestif se trouvent 80 % des cellules du système immunitaire adulte. Aussi de mauvaises habitudes alimentaires (ingestion de pseudo-aliments ou d’aliments transformés, trop manger, excès de sucres, etc.) peuvent-elles engendrer une inflammation du tube digestif et un déséquilibre dans ce microbiote. Cette inflammation et déséquilibre de la flore détourne l’énergie du sportif, réduisant sa performance sportive de jusqu’à 50 % et aggravant sa récupération aussi bien après la performance qu’après un traumatisme.

Ce scénario métabolique, appelé inflammation de faible niveau, est présent chez beaucoup de sportifs (sans qu’ils le sachent). En utilisant la vision interdisciplinaire de la PNIE, il est possible d’inverser cette situation. La régulation des biorythmes corporels, comment obtenir une excellente flexibilité métabolique en réalisant des jeûnes ou changements alimentaires, seront inclus aussi dans l’approche du ou de la sportif(ve).

Ce service se propose d’optimiser la biomécanique corporelle pour tirer le meilleur parti de l’athlète. On réduira au minimum les éventuelles tensions et restrictions tissulaires qui affectent la qualité du mouvement. De cette manière, le ou la sportif(ve) nécessitera moins d’efforts pour réaliser l’activité et cela lui permettra indirectement d’augmenter sa performance sportive et d’éviter d’éventuelles lésions.

Les lésions les plus courantes que l’on voit en consultation sont les suivantes : pubalgies, épicondylite (coude du joueur de tennis), épitrochléite (coude du golfeur), entorses, déchirures fibrillaires et musculaires, lésions tendineuses, métatarsalgies, contractures, etc.

En plus de la thérapie manuelle, on introduit des méthodes comme la ponction sèche, les bandages neuromusculaires et les ventouses pour aborder des lésions proprement musculaires.